Beethoven Ouverture d’Egmont / Liszt Dante-Symphonie / Martin Six monologues de Jederman
Direction Michael Sanderling – Baryton Matthias Goerne
Un nuit à la philharmonie
Silence… son bras se lève puis s’abaisse. Michael Sanderling, le chef d’orchestre, devient danseur et devant nos regards ébahis fend l’air du bout de sa baguette.
Comment écrire une critique mêlant à la fois objectivité, sérieux et un raisonnement construit quand ma seule envie est de décrire les émotions qui m’ont traversé. De toutes part, la musique emplissait la salle, et dans mes oreilles raisonnait du Beethoven, du Listz.
Le concert après cette entrée forte en émotions, s’adoucit avec les voix de jeunes choristes, des voix suave et angélique sur un fond de violon et de harpes. Puisse t’il y avoir un meilleur spectacle que celui ci ? Vous serez alors étonné de savoir que oui !
Le baryton Matthias Goerne, calme, gonfle son torse et laisse s’échapper une voix puissante qui vient de percuter contre chaque paroi mais se dépose avec élégance contre les tympans de chacun.
Cette soirée fut un voyage musicale dans l’histoire du romantisme, une douce promenade accompagnée de Martin et Listz, et bien entendu leur génie musical. L’ambiance est apaisante et dans la salle chacun profite d’un spectacle unique et qui nous semble réservé.
Alors à l’heure du départ, quand chaque instrument est rangé dans son étui, que la salle se vide, un élan de tristesse nous prend, il va maintenant falloir affronter ce monde dur et froid et abandonner ce havre de chaleur.
Merci aux musiciens et au chef d’orchestre
Théophile C.
Mercredi soir, je suis allée avec mes camarades à la Philharmonie de Paris pour y voir une répétition d’orchestre symphonique. Le mélange de musiciens et du chœur d’enfants m’ont beaucoup plu. Je trouve que les enfants ont un timbre de voix extrêmement touchant, ce qui m’a d’avantage emporté durant le concert. La musique classique n’est pas selon moi, une manière de distraire les gens ou de les relaxer, car, en effet, nous sentons un vide en nous lorsque nous en écoutons. La musique est une des rares façons de nous faire sentir vivants, entiers. Pour moi, la musique retranscrit et fait ressortir l’état d’âme d’un être humain. Et ce fut une réussite lors du concert. En effet, il peut selon moins toucher beaucoup de monde, dû à ses mélanges d’instruments et de voix et ses morceaux très prenants.
Bérénice SdeV.
Étonnante répétition mercredi 14 novembre à la Philharmonie
De la gaieté, de la tristesse, de la passion, une chorale, un soliste et un formidable orchestre.
Telles sont les principales caractéristiques du concert proposé par l’Orchestre de Paris à la Philharmonie.
Vous verrez, les premières impressions sont fondées sur de la joie, les dernières sur de la tristesse : il va en effet falloir quitter les fauteuils…
Le concert se déroule de la manière suivante: nous pénétrons tout d’abord au sein d’une salle aux dimensions impressionnantes, aux couleurs apaisantes et aux formes étonnantes. Puis, nous pénétrons au sein d’une musique aux tons variants, aux rythmes prenants et aux tempos changeants.
Le romantisme de Beethoven, de Martin et de Liszt nous maintient suspendus aux notes des musiciens pendant une heure et demie. Dautre part, le public qui, comme nous, est là pour ne rien faire mais seulement pour profiter d’un instant de repos provoque en nous un sentiment de bien-être fou.
Michael Sanderling, le chef d’orchestre, nous surprend à deux reprises : une première fois lorsqu’un choeur d’enfants se lève brusquement pour accompagner les musiciens de leur douce voix, une deuxième fois lorsqu’il corrige certains de ces enfants et reprend plusieurs fois un morceau afin de le perfectionner. Nous, public, avions en effet oublié qu’il s’agissait d’une répétition générale et étions alors étonnés par ce geste. Une fois la surprise passée, nous prenons conscience du travail fourni par des musiciens acharnés pour réaliser une telle performance.
Pendant la deuxième partie, le baryton Matthias Goerne use de sa voix grave pour faire s’envoler des notes d’opéra dans la salle Pierre Boulez. Des frissons parcourent alors les spectateurs, ceux qui lisaient un livre lèvent les yeux et ceux qui les fermaient les ouvrent.
Mais attention, lire ou fermer les yeux lors de ce concert n’est pas signe d’ennui, c’est au contraire une manière de profiter de la musique qui envahit les corps.
Un conseil: si vous voulez être emportés dans un autre monde et en revenir avec un grand sourire, allez à la Philharmonie !
Ninon S.
On peut séparer le concert en 2 parties bien distinctes. Dans la première partie, on se retrouve avec un rythme plutôt angoissant. On sent une tension monter de plus en plus qui va se stopper net pour finir avec un radoucissement. Cette douceur est aussi accentuée par des harpes et des instruments à vent.
La deuxième partie commence avec une mélodie lente et agréable. Il va ensuite y avoir une variation constante entre l’angoissant et le doux. Puis vers la fin de cette partie, la mélodie devient presque féerique, avec en plus, des voix d’enfants qui se superposent magnifiquement bien avec le reste de l’orchestre.
J’ai, pour ma part, beaucoup apprécié ce concert. La musique nous racontait une histoire. On y retrouve beaucoup d’intensité avec pourtant des blancs bien placés. Les voix d’enfants viennent vraiment ajouter de l’émotion ; ce fut une surprise agréable. J’en ai eu la larme à l’œil.
C’était un très bon concert, j’ai passé un bon moment. Je conseille fortement cette représentation aux passionnés de classique.
Yelena G.