Mise en scène d’Olivier Meyrou
Vu par Dora F.
Un matelas et des rebondissements qui amusent !
La pièce Acte 1 Redevenir un homme réunit le cirque, la musique et l’humour dans une pièce haletante, pleine de rebondissements et de questionnements. Tout se passe sur un grand matelas recouvert de sable qui accueille les pas et les bonds des acteurs. Ceux-ci enchaînent monologues, acrobaties et musiques, en créant une ambiance dynamique et revigorante. J’ai beaucoup apprécié la mise en scène, le décor simple accompagne parfaitement les personnages et leurs costumes très simples nous laissent nous concentrer sur leurs mots et leurs mouvements. La musique ajoute de la saveur aux belles images que nous offrent les acrobaties. Les comédiens sont très bons et nous impliquent tout au long de la pièce.
A voir sans attendre !
La Fuite
Une longue course à laquelle on s’attache !
Dans la pièce La Fuite on retrouve Matias Pilet, seul sur scène qui tente d’éviter les obstacles semés sur son chemin. Il mime, muet, une course folle qui ne paraît jamais s’arrêter. Il court, sans évoquer ce qu’il fuit, il se réfugie, il tente de survivre, le tout sur un ton humoristique propre aux mimes. Ce clown nous inspire de la tendresse lorsque les malheurs s’abattent sur lui. La mise en scène est très simple : une tente, quelques bouts de scotch ici et là, elle mise surtout sur le son, les bruitages réguliers qui permettent aux spectateurs de faire marcher leur imagination. De plus, les musiques qui accompagnent l’acteur, qui lui, très talentueux, nous mène du bout des doigts avec ses mimes très réalistes.
À voir sans attendre !
Vu par Ariadna G.
Redevenir un homme et La Fuite, deux performances de mimes au théâtre Monfort.
Redevenir un homme, acte 1 de pièce écrite par Karim Messaoudi, nous conte entre acrobaties de cirque, danse, récit surréaliste et gestuelle clownesque, l’histoire absurde d’un homme qui n’entre pas dans la norme. Le décor dépouillé et le sol couvert de boue où le personnage évolue, nous plongent à notre tour dans un lieu sans visage et symbolique. La présence des musiciens sur scène apporte sans aucun doute un plus à la pièce. La performance de Karim Messaoudi est spectaculaire mais l’histoire qui s’abreuve d’absurde reste pour moi d’un humour un peu lourd et peu profonde. Fanny Álvarez et Thomas Dubot jouent cependant très bien. L’acte 1 de Redevenir un homme est sans aucun doute une promesse, une pièce en chantier qui serait intéressante à voir plus aboutie.
La Fuite, succédant à Redevenir un homme, est, plus qu’une pièce, un show de clown réhabilité. Le personnage, muni uniquement de sa tente, fuit sans but dans un décor inexistant qui permet au spectateur de s’imaginer lui-même le défilement du paysage. Dans la peau d’un perpétuel vagabond, Matias Pilet nous offre un one man show talentueux qui joue avec les bruitages, la musique et des références musicales. N’étant pas amatrice de cirque ni du comique de gestes, la pièce m’a quand même paru avoir des longueurs. À voir pour les fans de cinéma muet ou de performances clownesques. »