Toute l’eau et rien que des gouttes au Carreau du Temple le 1er octobre

Toute l’eau et rien que des gouttes au Carreau du Temple le 1er octobre

de Harris GKEKAS

Vu par Lilou S.

Ils suspendent le temps en un mouvement !
Toute l’eau et rien que des gouttes est une pièce dansée inspirée de la mythologie ancienne. La pièce de Harris Gkekas nous fait planer dans le mystère tout au long de la représentation.
Un homme fou, désarticulé, marche, court, tourne en rond. Après quoi ? On ne sait pas. Cependant une femme présente à ses côtés le maintient à la raison. Mais lorsque les cloches sonnent ce n’est plus le même homme, il reprend sa folie ! Le mystère est là bien présent. De plus une atmosphère pesante et sombre arrive à s’installer dès l’entrée en scène des trois danseurs dans l’espace nu qui est l’estrade.
Les danseurs ont une maîtrise de leur corps et de chaque muscle tellement élevée qu’associée au son de l’eau, aux cloches, et à la musique en général cela donne un spectacle magique. On croirait être dans une bulle où le temps est différent, plus lent. Un élément remarquable de ce spectacle réside aussi dans l’utilisation des sons, puisqu’il s’agit de danse on penserait à de la musique, pourtant lorsque les personnages du couple dansent sans accompagnement musical l’unique son produit par leurs pieds contre le sol se fond parfaitement avec les mouvements, nous hypnotisant. Les gestes sont souvent saccadés presque désarticulés renforçant l’idée de démence. Un son semblable au tonnerre retentit pour briser le danseur et le plonger encore plus profondément dans sa folie. Par moments on ne sait plus ce qui est rêve et réalité, la brume légère qui flotte sur toute la scène rend cette interrogation possible, c’est une pièce fantastique en tout point !
Une danse d’où l’on sort troublé et marqué, c’est une expérience à faire !

Vu par Adrien P.

Je vous propose d’aller voir un spectacle à la fois récréatif et méditatif au Carreau du Temple :
« Toute l’eau et rien que des gouttes » (50 m).
Il s’agit de danse mais pas uniquement. Solo, duo, trio, la combinaison des danseurs évolue tout comme leur posture parfois statique et parfois en mouvement. Le noir et le blanc dominent la scène et nous conduisent vers une réflexion qu’une voix off soutient en déclinant des textes bien philosophiques…
Ce spectacle est intrigant car une fois sorti, on continue de se poser des questions.

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