Le papier peint jaune au Th. Silvia Monfort jusqu’au 16 novembre

Le papier peint jaune au Th. Silvia Monfort jusqu’au 16 novembre

♥ ♥ ♥

Style : Théâtre contemporain
On aime : # texte # jeu de la comédienne
En deux mots :Un monologue captivant féministe et halluciné

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SILVIA MONFORT / 106 rue Brancion 75015 Paris
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté

Nos critiques

Texte d’après Charlotte Perkins Gilman mes Alix Riemer

Vu par Khalil B. et Maëlle H.B

Le Papier Peint Jaune est un spectacle captivant qui plonge le spectateur dans une ambiance étrange et envoûtante. Inspirée de la nouvelle éponyme, la pièce prend la forme du journal intime de Mary, une femme isolée dans une vieille maison par son mari, John, un médecin qui pense qu’elle guérira ainsi de sa dépression périnatale. Cet isolement, cependant, transforme la maison en prison, et Mary développe une obsession pour le papier peint jaune de sa chambre. Le décor minimaliste est saisissant : un fond de rideaux, une étendue de sable au sol, et une simple chaise sur laquelle l’actrice passe la majeure partie du spectacle. Ce cadre dépouillé renforce la sensation d’enfermement, tandis que l’éclairage joue un rôle clé en enveloppant toute la scène d’une lumière jaune oppressante, reflet des obsessions de Mary. Vêtue d’une chemise blanche, l’actrice absorbe et reflète ces changements de couleur, créant l’illusion qu’elle se fond dans l’univers étouffant du papier peint.
L’actrice elle-même offre une performance intense, nuancée et captivante, réussissant à transmettre la fragilité de son personnage avec subtilité. À travers chaque geste et regard, elle nous entraîne dans la détresse et les obsessions de Mary, jusqu’à faire ressentir au public l’oppression mentale qu’elle subit. En somme, Le Papier Peint Jaune est une œuvre théâtrale intense et soignée qui, avec des moyens simples, parvient à captiver et à bouleverser.

Un spectacle marquant qui mérite d’être vu et réfléchi.
Khalil B.

Le Papier Peint Jaune est un classique de la littérature féministe américaine, et est écrit par Charlotte Perkins Gilman lors de sa dépression post partum.

Mary est mariée à un homme nommé John qui est médecin, et qui lui a prescrit une « thérapie du repos ». Elle se retrouve alors dans une maison pendant trois mois avec dans sa chambre un papier peint jaune déchiré. La pièce est principalement basée sur cette obsession que fait la jeune mère, dans une période assez sombre de sa vie.
La pièce est assez simple, et une seule comédienne est sur scène en un long monologue. Le décor est composé d’un rideau en fond, de quelques bougies à gauche du public et d’une chaise, le tout dans du sable. Les couleurs changent grâce aux projecteurs : nous passons d’une couleur assez neutre comme le bleu très clair à du jaune, qui ressort beaucoup plus que la couleur précédente.
Une très belle pièce : l’histoire de l’autrice qui nous est comptée au début de la pièce, mais aussi la mise en scène très simple, le très bon jeu de la comédienne, seule sur la scène réussissent à captiver le public.

Maëlle H.B