Un tremplin pour l'avenir
 
Des jeunes et des lettres

La cantatrice chauve

23 janvier 19h / Théâtre de l’Athénée

Texte E.Ioneso mes JL Lagarce (mes reprise par François  Berreur)

DĂ©couverte de la belle salle de l’AthĂ©nĂ©e

La pièce, crĂ©Ă©e Ă  La Huchette par Nicolas Bataille il y a 67 ans , est mise en scène par Jean-Luc Lagarce en 1991. En 2007, Jean-Luc Lagarce est mort, mais pour fĂŞter ses 50 ans, ses comĂ©diens et amis (dont son ayant droit François Berreur) dĂ©cident de remonter la pièce dans la mĂŞme mise en scène. C’est un succès, plus de 100 reprĂ©sentations.

Cette annĂ©e, elle est reprise Ă  l’identique Ă  l’AthĂ©nĂ©e (mĂŞme dĂ©cor d’origine, costumes refaits Ă  l’identiques, mĂŞmes comĂ©diens excellents, seulement un peu plus âgĂ©s) pour notre plus grand bonheur de spectateurs mais aussi de « passeurs » : elle est l’occasion de faire dĂ©couvrir Ă  une gĂ©nĂ©ration qui Ă©tait encore Ă  l’Ă©cole maternelle en 2007 ce grand auteur contemporain, metteur en scène gĂ©nial dans cette Cantatrice chauve jubilatoire !

 (C) Christian Berthelot

A l’issue de la reprĂ©sentation, un Ă©change très intĂ©ressant a eu lieu avec les comĂ©diens

 

Et Ă  la sortie, l’Ă©change a continuĂ© et quelques autographes ont Ă©tĂ© signĂ©s ! Merci Ă  ces comĂ©diens si disponibles (ici Emmanuelle Brunschwig&Olivier Achard  !

 

Les critiques des jeunes

Un moment dĂ©diĂ© aux larmes… de rire dans La Cantatrice Chauve !

La pièce de Ionesco, est jouée et mise en scène après 27 ans, sans le regretté Jean-Luc Lagarce, par un de ses anciens comédiens, François Berreur.

La Cantatrice Chauve raconte une histoire banale, d’un couple bourgeois anglais des années 50: les Smith, qui reçoivent des invités, les Martin. Entrent en scène leur bonne, Mary, et un capitaine de pompiers. De cette simple histoire, se déroule un enchaînement de scènes les unes plus cocasses que les autres, on y retrouve vraiment le théâtre absurde. Les Martin ne se souviennent plus être mariés, et enchaînent des questions, les menant à d’étranges coïncidences, pour enfin conclure qu’ils sont mariés et ont une fille. Cette pièce utilise aisément le comique de répétition, sans le rendre abusif.

La pièce, Ă©crite par Ionesco en 1950, ne comporte aucune indication de l’époque durant laquelle elle se dĂ©roule. Pourtant les costumes nous rappellent les tenues des annĂ©es 50, ces mĂŞmes costumes, nous donne une impression de voir deux couples interchangeables, car les costumes des deux femmes sont identiques, et ceux des deux hommes Ă©galement. Les costumes sont très colorĂ©s, ajoutant du dynamisme aux mouvement des comĂ©diens. Les dĂ©cors sont simples, et la façade est faite pour ĂŞtre vue comme une façade, car dans cette pièce, on fait semblant, mais on le sait. Les musiques angoissantes, parfois empruntĂ©es Ă  Hitchcock, nous entraĂ®nent dans la symphonie de l’absurde. Les comĂ©diens utilisent tout l’espace, se dĂ©plaçant toujours de manière prompte au personnage. La lumière permet de passer d’une scène Ă  une autre, et Ă  des postures diffĂ©rentes chez les comĂ©diens, ces mĂŞmes comĂ©diens qui, il y a 27 an Ă©taient dirigĂ©s par Jean-Luc Lagarce… Ce sont d’excellents comĂ©diens.

Une pièce hilarante et complément absurde, à voir absolument !

Dora F.

La Cantatrice Chauve est une pièce de théâtre d’Eugène Ionesco et la mise en scène est de Jean-Luc Lagarce. Les acteurs d’origine de la pièce reprennent une dernière fois ce grand moment de théâtre jusqu’au 3 fĂ©vrier 2018 au théâtre de l’AthĂ©nĂ©e Ă  Paris.
On y retrouve six personnages, madame et monsieur Smith, madame et monsieur Martin, la bonne et le capitaine des pompiers. Tout d’abord, Mme Smith et Mr Smith sont installés dans un décor anglais. Les personnages tiennent des propos sur leur vie. Ils parlent de leur fils et ensuite du souper qu’ils viennent de manger. Arrive alors un couple d’ami, les Martin. Ensuite, c’est au tour du pompier. Une intrigue tourne autour de la sonnerie de la porte et de celui qui a appuyé dessus. Tous les quatre se parlent sans même s’écouter. Les répliques se répètent souvent et les histoires s’entremêlent.
La mise en scène et l’utilisation de l’espace sont toutes aussi absurdes que les propos abordés par les personnages eux-mêmes. Un couple d’anglais les Smith reçoit un autre couple d’anglais les Martin. Ils sont exactement habillés de la même façon et se ressemblent. Seule leurs différences morphologiques les distinguent. C’est une façon de nous faire comprendre que la pièce va avoir une organisation incohérente.
Le temps d’une soirée, ces personnages vont évoluer dans un décor anglais où tout est anglais, sur une pelouse d’un vert de terrain de golf, devant la façade de leur maison en carton-pâte. Au-dessus, dans un ciel irréellement bleu, voyage une lune tout aussi fictive. Une bande-son faite de musique de dessins animés et de films d’Hitchcock côtoie une horloge qui sonne de manière aléatoire.
Ce n’est pas une pièce habituelle ; son style absurde est diffĂ©rent de la plupart des pièces de théâtre. Si vous aimez des histoires qui n’ont ni queue ni tĂŞte mais amusantes…cette pièce est faite pour vous !

Je vous conseille vivement d’aller les voir, ces six-là.
Ce sera la toute dernière fois qu’ils se produiront ensemble, dans cette mise-en-scène et sur le plateau de l’AthĂ©nĂ©e.
Précipitez-vous !
Solène V.

La cantatrice chauve, pièce mythique du théâtre de l’absurde, adaptée avec humour et finesse !

La pièce d’Eugène Ionesco mise en scène à l’origine par Jean-Luc Lagarce, a été reprise fidèlement cette année par François Berreur au théâtre de l’Athénée.
Mr et Mme Smith, couple bourgeois londonien, ont terminé de dîner. L’homme lit le journal tandis que sa femme lui parle. Cette première scène d’exposition plonge directement le spectateur dans l’absurde ; le jardin sert de salon, et la maison, d’extérieur. Mr et Mme Martin entrent en scène, habillés exactement comme leurs amis les Smith. De là, une déferlante de scènes plus cocasses et plus absurdes les unes que les autres nous ravissent et nous font rire durant tout le long du spectacle. Les personnages de la bonne et du pompier, un peu moins présents que les deux couples, contribuent également à cette atmosphère surréaliste.
Tout l’intérêt de la pièce réside dans l’absurdité de la mise en scène, des dialogues et des comportements des personnages. L’histoire, elle, n’est cependant pas clairement définie. C’est d’ailleurs là  tout le but de l’auteur ; aborder une intrigue plutôt banale de façon totalement décalée.
Ainsi, les codes du théâtre sont bousculés avec intelligence et brio.
Sans même qu’il y ait de réelle histoire, on ne s’ennuie pas une minute grâce à la finesse de l’écriture et au beau jeu des comédiens, qui 27 ans après la création originale, semblent prendre toujours autant de plaisir à interpréter leurs rôles.
La scénographie est très réussie. Son réalisme et sa disposition absurde (inversion de l’intérieur et  de l’extérieur) fonctionne à merveille. Enfin, l’idée de l’interchangeabilité des deux couples est très intéressante (toujours la question de l’inversion…)
Nous passons un très bon moment durant cette heure et demie de représentation, cependant c’est un spectacle qui ne plaira et ne parlera peut-être pas à tout le monde de par le style et l’univers très particulier qu’est celui de Ionesco.

Une pièce brillamment mise en scène et remarquablement interprétée, à voir absolument jusqu’au 3 février prochain !
Telma B.

Une pièce très amusante  découverte au Théâtre de l’Athénée !

La cantatrice chauve d’Eugène Ionesco est mis en scène par Jean Luc Lagarce, mise en scène reprise  23 ans après sa création.
La pièce s’ouvre avec Monsieur et Madame Smith dans leur salon. Ils viennent de finir leur dîner et tiennent une discussion incohérente. S’en suivent des situations improbables qui les conduisent  à avoir des comportements presque hystériques.

Les comĂ©diens jouent très bien leur rĂ´le. Ils ont su nous faire rire. J’ai par ailleurs apprĂ©ciĂ© le dĂ©cor très colorĂ© aussi peu cohĂ©rent que la situation : l’intĂ©rieur est le jardin, la porte d’entrĂ©e ouvre sur l’extĂ©rieur et le dĂ©cor finira par se casser, comme sont cassĂ©es les règles de la cohĂ©rence .

Une pièce incohérente mais accrochante ! Un très bon moment passé! A voir !

Laurie P.

Une cantatrice chauve pas toujours facile Ă  comprendre.
La pièce raconte une soirée chez Mr et Mme Smith, ils ont des invités : les Martin. Dans la pièce apparaissent aussi Mary, la bonne et le capitaine des pompiers. Ils se querellent beaucoup pour un peu ou pour un rien.
Les décors et les costumes rappellent vraiment les années 50. Le jeu des acteurs est bien en accord avec le thème de la pièce et la scène est très bien utilisée selon moi. Les comédiens bougent beaucoup et jouent très bien l’absurde. J’ai vraiment eu du mal à me retrouver plusieurs fois et j’avoue que je suis un peu perdue sur ce que j’ai aimé ou non. Mais c’est le but d’une pièce absurde !
Honnêtement je ne m’attendais pas à une pièce comme celle-ci et j’ai été agréablement surprise ! Je ne peux pas clairement dire ce que j’ai aimé car j’avoue ne pas avoir compris l’intégralité de la pièce mais une chose est sûre, je n’ai pas détesté la pièce !
Un très bon moment pour des amateurs d’humour et… d’absurde !
Meri G.

Mise en scène il y a 27 ans par JL.Lagarce,  La cantatrice chauve est une pièce de théâtre absurde, de ce fait, les costumes qui sont les mĂŞmes pour les deux couples, les caractères des personnages, leurs façon de vivre, sont tirĂ©s vers l’absurde, l’exagĂ©ration. Voir le couple Smith utiliser leur jardin pour maison et leur maison pour jardin m’a beaucoup amusĂ©e. Il faut aussi savoir que la mise en scène est très rĂ©flĂ©chie comme pour par exemple le portail des Smith qui a Ă©tĂ© fait Ă  la hauteur de Mme.Martins; ainsi quand ils attendent que la bonne leur ouvre la porte, nous pensons que M.Martins est seul et a apportĂ© un bouquet de fleurs mais non c’est seulement le chapeau de sa femme. C’est certes un petit dĂ©tail mais qui, je trouve, fait tout le charme de la pièce. Durant l’intĂ©gralitĂ© de cette pièce, nous avons Ă  faire Ă  des situations incohĂ©rentes et peu communes, les personnages ne cessent de se compliquer la vie et de se disputer pour de petits dĂ©tails. Par exemple,  J’ai aimĂ© par-dessus tout le fait que les comĂ©diens ont repris cette pièce Ă  l’identique, 27 ans après, en hommage a Jean-Luc Lagarce  qui Ă©tait devenu un ami. On voit bien que cette pièce est aujourd’hui jouĂ©e par amour, les comĂ©diens sont Ă  l’aise sur scène et prennent plaisir Ă  reprendre les rĂ´les qu’ils avaient pu jouer Ă  leurs dĂ©buts. \par Elle reste certes une pièce peu comprĂ©hensible car absurde mais si amusante et agrĂ©able Ă  regarder que je vous conseille vivement d’aller la voir !

Gloria C.

Un petit couple dans son jardin accompagnĂ© d’absurde et vous avez un grand bol de rire !

Un couple anglais qui a des discussions qui n’ont aucun sens et des amis aussi fous les uns que les autres, c’est ça La cantatrice chauve qui a Ă©tĂ© mise en scène par Jean-Luc Lagarce, portĂ©e par des comĂ©diens qui jouent cette pièce depuis maintenant 27 ans, avec des costumes qui rappellent les annĂ©es 50, le dĂ©cor d’antan qui est la façade d’une petite maison et son jardin dans lequel se passera toute la pièce, qui accueillera un théâtre absurde.  Hilarant !

Pas besoin de réfléchir, juste de rire à voir !

Tristan LM

La cantatrice chauve est une pièce Ă©crite par Eugène Ionesco et mise en scène par Jean-Luc Lagarce. Pour rendre hommage Ă  celui-ci dĂ©cĂ©dĂ© en 2007, François Berreur avec les acteurs d’origine, ont rejouĂ© la pièce au théâtre de l’AthĂ©nĂ©e Ă  Paris.

La cantatrice chauve, c’est l’histoire d’un couple anglais, les Smith, leur femme de mĂ©nage, leurs amis les Martin ainsi que du pompier. La pièce est souvent difficile Ă  comprendre Ă©tant une pièce absurde mais qui pour autant, reste agrĂ©able Ă  regarder.

Elle est bourrĂ©e de faits aussi bien drĂ´les que incohĂ©rents comme le fait que M Martin et Mme Martin ne se connaissent plus mais vivent dans la mĂŞme demeure, dorment dans le mĂŞme lit et ont la mĂŞme fille… ou bien encore le dĂ©cor qui tombe sur les comĂ©diens et la pièce qui se rĂ©pète…

Tant de questions sans rĂ©ponse dès le dĂ©but de la pièce mais j’ai finalement dĂ©cidĂ© de profiter de la pièce et j’ai gardĂ© mes questions pour moi et heureusement avec toutes les autres absurditĂ©s de la pièce ! Une pièce Ă  voir sans trop se poser de questions au risque de s’y perdre et de simplement profiter de son histoire aussi bien drĂ´le que incomprĂ©hensible…

Dominique T.