Des jeunes et des lettres

Spectacle 2 : La grande magie

  La grande magie (Texte E. De Filippo mes E.Demarcy-Mota)

Spectacle vu le 7 décembre, jour de la première

Première découverte du Théâtre de la Ville et de sa troupe dirigée depuis 20 ans par Emmanuel Demarcy-Mota dont nous suivons le travail depuis des années. C’est toujours un grand plaisir de le faire découvrir aux jeunes qui entrent dans le parcours DJL. Et la découverte de cette Grande magie est un très beau moment.

  

Une histoire d’Eduardo de Filippo où les questions de la vérité et de l’illusion, du mensonge et de la perception du temps sont centrales. La scénographie sert magistralement ces questions par l’utilisation des vellums, procédé cher au metteur en scène et jamais gratuit, par les lumières excellentes de Christophe Lemaire et Yves Collet, par le dispositif circulaire dans l’acte central : tout ceci concourt à entraîner le spectateur dans cette illusion à la frontière entre magie et réalité. Les comédiens servent très bien le propos :   Serge Maggiani, toujours magistral entre mensonge et humanité, dans le rôle de l’illusionniste Otto Marvuglia, Valérie Daswood, dans celui de Carlogero di Spelta, entre force et faiblesse s’enfonçant dans son illusion, et bien sûr tous les comédiens de la troupe endossant les nombreux rôles de cette pièce.

 Salut final

Et, malgré ce jour de première, nous avons pu bénéficier d’une rencontre avec Julie Peigné, assistante à la mise en scène, et Sarah Karbasnikoff, comédienne de la troupe, qui nous ont parlé de la création du spectacle et ont répondu aux questions des jeunes. Un GRAND MERCI à elles, pour le disponibilité et la qualité des échanges, et toujours un GRAND MERCI à l’équipe du théâtre, et tout particulièrement à Basilia qui nous permet depuis des années ce partenariat exceptionnel avec le Théâtre de la Ville.

  

Quelques retours de jeunes

« Alors personnellement j’ai beaucoup aimé la pièce. L’atmosphère, les illusions d’optique, le décor, les lumières, et les sons étaient vraiment intéressant. L’histoire était vraiment génial car c’est une petite morale de vie qui nous regarde tous . Et puis se n’est pas le genre de pièce où il suffit d’écouter pour comprendre. Là il faut vraiment être concentré et attentifs.
Les personnages étaient eux aussi intéressants. Leur manière d’être et de penser n’était pas du tout commune. On peut même trouver cela dérangeant je pense.
Enfin voilà. C’est vraiment une pièce que j’ai aimée. » Juliette 

« J’ai beaucoup aimé la pièce, même si je trouve qu’ il y avait parfois des scènes un peux trop longue et où je n’ai pas tout compris mais dans l’ensemble j’ai apprécié la pièce ». Italo 

« J’ai bien aimé le spectacle, certains moments étaient ennuyeux mais j’ai tout de même réussi à m’accrocher, j’ai aimé l’effet psychologique de la pièce et l’emprise que le magicien avait sur la femme. Aussi le fait que la femme au début de la pièce semblait indifférente au tour de magie mais le magicien a réussi à entrer dans sa tête et à la fin de la pièce il essaye d’en ressortir mais il n’arrive pas à remettre la femme sur terre. Je n’ai pas compris l’intérêt de mettre la petite fille mourante au milieu de la pièce ni la scène avec la famille de la femme. Peut-être pour dire que toute sa famille est folle de toute façon et qu’elle était destinée à finir comme eux ? » Maëlle 

« Je n’ai pas beaucoup aimé l’histoire, mais la mise en scène et les décors arrivaient à bien transmettre les émotions et rendaient le tout très agréable à regarder. » Lily

« J’ai bien aimé la pièce et j’ai trouvé la mise en scène très belle ». Ferdinand 

« J’ai beaucoup aimé la pièce, elle parle de psychologie, et cela m’intéresse, c’est un sujet que j’ai abordé en classe. Le jeu des lumières semble venir d’un autre monde et nous amène en plein dans la pièce surtout avec les velums ». Olivier 

« J’ai bien aimé mais je n’ai pas tout compris. La réflexion, le thème sont tout de même intéressants et donnent à réfléchir. Enfin, je trouve impressionnant toute la mise en scène, les lumières, les décors. J’ai ressenti qu’il y avait dans cela un but précis, même si je n’en pas toujours détecté le sens ». Sanaé