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Style : Théâtre contemporain
On aime : #humour #réflexion
En deux mots : Une pièce comique qui permet de réfléchir
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SILVIA MONFORT / 106 rue Brancion 75015 Paris
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques
Mes Jean-François Auguste
Vu par Théa S.
Conversations entre Jean ordinaires, sourire garantit et réflexions sur la vie.
Conversations entre Jeans ordinaires est une pièce écrite par Laëtitia Ajanohun et mise en scène par Jean-François Auguste au théâtre Sylvia Monfort.
Les deux personnages -nommés tous les deux Jean– sont parachutés dans le cauchemar de Jean-Claude (et de tout acteur) : être nu sur scène, sans décor, sans savoir leur texte. Ce soir-là, les acteurs sont accompagnés d’un interprète en langue des signes.
La pièce démarre tout de suite sur un ton comique : l’un des acteurs et l’interprète sont en slips, l’autre acteur est tout nu avec seulement un livre pour protéger son sexe pendant qu’il dit bonjour aux spectateurs. L’aspect comique reste présent tout le long de la pièce, et le sourire est garanti chez le spectateur. Un tableau vierge où les acteurs écrivent et dessinent sert de support original pour l’humour. Les deux Jeans enchaînent des jeux de mots qui utilisent “Jean” comme “Jean Neymar”, qui font rigoler à coup sûr. Un des deux Jeans, répète qu’il est le metteur en scène, et revendique le droit de déplacer les lumières du plateau, façon originale de changer la mise en scène. La mise en scène minimaliste fait ressortir l’humour des Jeans.
En plus de l’aspect comique, la pièce amène à réfléchir. Les deux Jeans parlent d’amour, d’inclusivité, de philosophie à travers des anecdotes de leur vie. Dans le cerveau de Jean-Claude, il y a toujours un bruit de fond qui symbolise son handicap mental, seulement remarqué quand Jean-François compare leur cerveau, implicite mais important. Les deux Jeans se questionnent sur l’existence de personnes normales en utilisant comme exemple un des spectateurs, ce qui ajoute un côté interactif. Jean-François partage sa crainte de la mort : “J’ai peur d’être seul ”, qui résonne chez le spectateur.
Une pièce qui allie humour et réflexion, en mettant à nu sur scène littéralement et figurativement les acteurs !
Théa S.