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Dylan et le fantôme de Thomas Flahaut (Lansman Editeur : Coup de cœur de littérature dramatique jeunesse
« Contre l’homophobie, le harcèlement, les amis toxiques, (le pardon ?), la jeunesse compliquée. Je trouve le sujet important et la pièce facile à lire. » Alix H.M. / Elève de 1ère
« Ce que j’ai aimé, c’est le mélange entre réalisme et fantastique. Le langage est simple, les dialogues sonnent vrai, mais il y a aussi quelque chose de mystérieux. Le ton passe de drôle à émouvant, et ça garde notre attention. Ce sont des thèmes très humains, qu’on comprend tous. C’est une histoire importante parce qu’elle montre comment on peut avancer malgré la perte. Ce qui m’a plu, c’est la tendresse et la sincérité des personnages. » Anfal H. / Elève de 1ère
« Sa brièveté, son style concis et en même temps très lourd de sens. C’est un texte très poignant. La grande simplicité du ton crée une proximité avec le lecteur prit au dépourvu.
L’intériorité du personnage, son état d’esprit et son récit de reconstruction, sa rage pour dépasser le traumatisme vécu.
Un texte très fort, mais très triste, très sombre, très dur. Nécessaire sûrement en ce qui concerne l’interprétation introspective du personnage / l’homosexualité vécue et le potentiel mal-être qui peut en découler. » Coralie G. / Etudiante
« Un adulte revient à son ancienne école et se livre à un élève sur son histoire qu’on n’a jamais essayé d’écouter. Il faut toujours écouter les deux versions de l’histoire et ne pas rester ancré dans sa propre opinion. » Eden A. / Etudiante
« Sujet bon pour sensibiliser et le format est très adapté aux jeunes publics, démocratise le théâtre en le ramenant directement à l’école. » Estelle T. / Elève de Terminale
« Cette histoire doit être racontée ! Elle parle de la misère que vivent bien trop de gens et d’enfants, qu’ils le sachent ou pas. Ceux qui la lisent peuvent alors s’y reconnaître ou pas (et heureusement).
C’est une histoire puissante et terriblement triste. Une histoire peuplée d’incompréhension, cette même incompréhension qui nous heurte chaque jour. Elle reflète aussi cette fatigue qu’on ressent à être invisible. » Héloïse B. / Elève de 1ère
« J’ai beaucoup aimé la construction du texte et comment le personnage s’exprime dans un langage très simple mais profond.
Le sujet est clair sur l’homosexualité à l’école. C’est un thème que l’on entend beaucoup mais je trouve que dans cette pièce le personnage nous laisse aussi une marge pour nous exprimer.
J’ai été impressionnée par comment un livre court a pu évoquer tant de choses de par une forte introduction et une conclusion à laquelle on ne s’attend pas. » Hortense M.H / Etudiante
« Même si de nos jours, on a l’esprit plus ouvert, je trouve cela important de dénoncer l’homophobie, toujours.
Le récit prend forme peu à peu et l’histoire n’est pas prévisible. » Théa S. / Elève de 1ère
« Le monologue face à une salle de classe est particulièrement efficace et déroule une histoire complexe malgré un texte bref.
La pièce fait la lumière sur les complexités du harcèlement et la violence de l’indifférence et des insultes par écran interposé, qui blessent peut-être tout autant que des coups. Dénuée de happy end et de réconciliation, elle offre un portrait sans concession de cette dure réalité, dans un contexte de regain de l’homophobie un peu partout dans le monde. » Isabel G. / Etudiante
« J’ai plutôt apprécié cette histoire. Je l’ai lue en me mettant à la place d’un enfant de huit ans, et je l’ai trouvée simple à comprendre, réaliste et tout à fait imaginable pour un jeune lecteur. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est que ce récit est facilement mettable en scène. Il peut être joué par des enfants, directement dans une salle de classe, sans décor particulier. Cela en fait une pièce idéale pour des activités scolaires, par exemple dans un cadre de prévention ou de sensibilisation. » Dassine A. / Elève de 1ère
« La structure dramaturgique de cette pièce est très originale puisqu’il s’agit d’un seul en scène, ou plutôt « en classe » puisque c’est là où elle doit être jouée selon son auteur.
Le sujet de cette pièce et son histoire ne sont pas forcément très novateurs, il s’agit d’une situation de harcèlement scolaire assez classique, mais les émotions décrites par la victime sont exprimées avec grande justesse, ce qui permet de toucher son auditoire et donc d’avoir une fonction tout aussi didactique que cathartique, toutes deux étant particulièrement importantes dans le théâtre jeunesse. » Maria Giulia C. / Elève de Terminale
« Une histoire courte et percutante qui aborde avec un point de vue moins courant le sujet du harcèlement et de l’homophobie. » Maryam H. / Etudiante
« Très beau texte et histoire émouvante. Le narrateur-fantôme-qui-n’a-pas-de-nom est montré au début comme un criminel. Raconte-t-il ses blessures pour justifier un crime ? A-t-il tué Dylan ? Belles interactions avec le public, qui rendent au narrateur son humanité. » Susanne W. / Etudiante
Lieux communs de Baptiste Amann (Actes Sud-Papiers)
« Actualité encore très forte aujourd’hui sur toutes les violences policières et homicide.
Sujet intéressant et passionnant dans l’écriture. On progresse petit à petit avec les comédiens dans l’affaire. » Eden A. / Etudiante
« J’AI ADORÉ, À COUPER L’HALEINE, COMPLÈTEMENT ABSORBÉE PAR LES PERSONNAGES, LEURS HISTOIRES, LES ÉVÉNEMENTS !
Importante perspective qui montre le lien entre toutes les questions urgentes aujourd’hui ; la place de l’art, du théâtre dans tout ça ; tout se croise, représentation complète et englobante du monde/de la société d’aujourd’hui. » Estelle T. / Elève de Terminale
« Ce qui m’a touchée, c’est cette envie des personnages de ne pas baisser les bras. J’ai aimé le côté vrai et lucide du texte. C’est une pièce forte, qui fait réfléchir sur le monde dans lequel on vit. » Anfal H. / Elève de 1ère
« L’originalité de ce texte est qu’on ne sait jamais quel parti prendre (celui d’Issa, de Charlotte…). C’est aussi déstabilisant de voir des comédiens jouer des comédiens jouant eux-mêmes un rôle.
L’histoire des féminicides, du racisme et à quel point le système judiciaire peut être cruel et mal fait est essentielle.
Cette histoire, il est nécessaire de la raconter car c’est encore la réalité de beaucoup trop de gens en ce moment même. » Héloïse B. / Elève de 1ère
« L’écriture où plusieurs histoires sont racontées à la fois et puis se croisent est très plaisante et accrochante à lire. Tout était accessible.
L’histoire aborde plusieurs sujets d’actualité notamment celui de la prise en charge des violences faites envers les femmes.
J’ai notamment aimé la pluralité des personnes que l’histoire impliquait. Quand on pense à un assassinat on se limite souvent à la victime et au coupable alors que beaucoup d’autres personnes et contextes sont impliqués. Avoir démontré quelques uns et leur donner une personnalité, c’est très riche. Hortense M.R / Etudiante
« Cette pièce m’a beaucoup surprise et profondément questionnée. Alors que je partais avec plusieurs aprioris, j’ai apprécié le doute proposé et les frictions mises en scène entre les différents personnages incarnant des postures qui se heurtent. » Isabel. / Etudiante
« Le sujet du féminicide est très bien exploité, en mettant bien en lumière les différentes composantes et l’intersectionnalité en jeu.
Histoire bien racontée, et qui explore le sujet d’une façon assez complète. » Maryam H. / Etudiante
« Dans une histoire où plus personne ne connaît la vérité, qui est fautif ? Tous les ignorants, tout le monde. Car personne ne sait même si tout le monde est persuadé de savoir. Et au final life still goes on.
Texte très beau. Quand différentes luttes morales se croisent et se contredisent. » Susanne W. / Etudiante
« Controverse que l’on peut rencontrer de nos jours. Sujets intéressants. J’ai bien aimé les histoires entrelacées cependant j’ai eu une difficulté à suivre et à m’intéresser au personnage (peut-être juste l’effet de la lire et non de la voir). » Théa S. / Elève de 1ère
« Le débat de la séparation œuvre/artiste est un débat très actuel puisque ce n’est que très récemment que l’on commence à dénoncer les comportements de la « vie privée » des figures influentes, c’est donc particulièrement intéressant de créer une mise en abyme qui donne la parole à plusieurs points de vue.
J’ai trouvé cette pièce extrêmement intéressante car elle prend une position nuancée : elle arrive à contredire l’avis prédominant dans le milieu artistique/théâtral actuel. Sa force vient donc du fait que la dénonciation est efficace: elle s’affirme assez pour inviter les spectateurs à la réflexion sans qu’ils ne se braquent. Cela est permis aussi par la complexité et la complétude des personnages, qualité qui la démarque clairement des autres. » Maria Giulia C. / Elève de Terminale
« J’ai trouvé que Lieux Communs est une pièce forte, intelligente et originale. Elle nous questionne sur nos idées toutes faites et nous pousse à réfléchir sur le monde actuel, elle met le spectateur en position de déconstructeur de préjugés et j’ai beaucoup apprécié ce côté-là. Elle peut sembler trop complexe à certains moments. A la fin, la pièce ne donne pas vraiment de réponse. L’histoire reste floue, et je pense que certains peuvent sortir du spectacle avec un sentiment d’inachevé. » Dassine A. / Elève de 1ère
