Style : théâtre
On aime : #histoire #scénographie
En deux mots : Enfermée pour soigner sa dépression post-partum, une femme sombre dans la folie en s’obsédant du papier peint jaune de sa chambre.
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SILVIA MONFORT / 106 rue Brancion 75015 Paris
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques
Ecrit par Charlotte Perkins Gilman et mis en scène par Alix Riemer
Vu par Héloïse B.
Le papier peint jaune est écrit par Charlotte Perkins Gilman et mis en scène par Alix Riemer au théâtre Silvia Monfort.
Il s’agit du monologue d’une femme. Elle fait une dépression post-partum et son mari, médecin, lui conseille une thérapie du repos, ce qui signifie qu’elle est enfermée dans une chambre tout le temps. Dans cette chambre, il y a un papier peint jaune qui l’obsède et la mène jusqu’au gouffre de la folie. C’est une histoire vraie que l’autrice a vécu lors de son premier mariage.
Le décor suggère le papier peint de manière originale, sous forme de poudre jaune. Cela sert bien l’histoire dans le sens où l’actrice y trouve un élément pour suggérer la folie du personnage. La solitude de l’héroïne est par ailleurs accentuée par la solitude de l’actrice sur scène. D’ailleurs, la comédienne sait parfaitement moduler sa voix au service du texte. Elle prend un petit moment avant le spectacle pour donner des éléments de contexte, texte à l’appui, pour que le public puisse mieux comprendre le texte. Il est dommage que nous ayons ces éléments du texte car cela modifie un peu le style de la pièce sans rien enlever pourtant à l’universalité et la justesse de cette incroyable pièce.
Un texte et une interprétation merveilleuse qui justifient l’expression : « L’enfer est pavé de bonnes intentions».
Héloïse B.

