Extraits des retours des jeunes du comité de lecteurs DJL 2024, recueillis par Isabel Guerrero.
Un sacre, de Guillaume Poix
« Texte magnifique et touchant ».
« Le sujet est très lourd et intéressant. Il a été traité de manière très captivante. Avoir plusieurs discours faisait forcément que l’on se connecte avec au moins un. Ce qui était très puissant. »
« Nécessaire car universel, la mort est un défi auquel tout le monde a fait ou fera face car inévitable ».
« C’est quelque chose qui est difficile à aborder donc c’est très réconfortant en quelque sorte d’écouter des personnes parler de leur relation avec la mort. Ma pièce préférée de loin. J’adore le fait que les personnages discutent et partagent leur vie avec le public. C’est ça la vraie théâtralité. Un échange entre les deux côtés de la scène. »
« Elle permet de se rendre compte qu’il existe toutes sortes de manières de faire son deuil, personne ne réagit pareil, personne n’a la même vision de la mort. »
« Cette histoire est nécessaire à raconter car le deuil est l’un des sujets plus centraux et douloureux de notre vie en tant qu’êtres humains et c’est pourtant assez tabou. »
« Sublime »
Glovie, de Julie Ménard
« Il est toujours important d’évoquer les difficultés d’être un parent élevant un jeune enfant seul, surtout avec peu de revenus. Et c’est malheureusement le quotidien de beaucoup de personnes. C’est aussi très important de représenter la vision de l’enfant dans cette situation, et je trouve que c’est très bien fait ici, avec toutes les fuites mentales et physiques que Glovie invente pour échapper à sa vie […] j’ai beaucoup apprécié les échanges avec le public, qui permettent de se sentir inclus dans son aventure “intergalactique ou spatiale.” »
« Le style de Julie Ménard dans Glovie est simple et poétique, ce qui rend les personnages très réels. »
« Sensibilisation accentuée par l’humanisation de cette enfant et cette mère qui souhaitent s’échapper de leur quotidien, on peut se voir dans ces personnages. Nécessaire pour donner une voix aux femmes immigrées et leurs combats ».
« Ce n’est pas forcément quelque chose qui est très souvent représenté et apparaît aujourd’hui de manière assez taboue. La manière d’aborder le thème était très bien trouvée, avec une histoire que la mère et Glovie se partagent pour dissimuler la vérité. »
« En montrant la situation très précaire de cette enfant d’une immigrée serbe forcée de travailler jour et nuit et de vivre dans un hôtel, la pièce montre les difficultés de la pauvreté et le manque d’aide pour les personnes dans cette situation de nos jours. Cette histoire paraît nécessaire à raconter car la société préfère souvent se voiler la face par rapport aux inégalités et aux difficultés que rencontrent les autres. »
« Très bien écrit, des citations me sont restées en tête, j’ai beaucoup aimé le texte. »