6.58: Manifesto au Carreau du Temple

6.58: Manifesto au Carreau du Temple

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Style : Danse
On aime : #technologies  #danse
En deux mots : Spectacle multi artistique questionnant les technologies

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CARREAU DU TEMPLE / 4 Rue Eugène Spuller 75003 Paris
Tarif : Billetterie

Nos critiques

Chorégraphié par Andrea Peña

Vu par Anouk FA., Juliette N., Italo D., Mélodie B., Maëlle HB., Camila P. et Violette M.

 

6.58: Manifesto, quand des robots s’humanisent.

6.58: Manifesto est un spectacle découpé en trois parties. Créé en 2018 par l’artiste colombienne Andrea Peña, 6.58: Manifesto nous fait ressortir l’importance de l’humain dans notre monde rempli de technologies, en mettant en scène six danseurs aux mouvements robotiques.

Dès le début, on nous plonge dans une ambiance d’échauffement intensif sous les ordres d’une voix métallique. Petit à petit les danseurs aux corps profilés et de plus en plus vivants vont transformer leurs pas saccadés en danse de séduction, suggestive et en valse. La dernière partie, troublante par la voix d’une soprano, va encourager l’émancipation des robots devenus humains.

La création d’Andrea Peña était adéquate au sujet choisi. C’était impressionnant !

Anouk FA.

 

Une performance artistique qui explore l’artifice à travers trois tableaux différents. Chaque tableau examine comment les individus se construisent et se déconstruisent. C’est visuellement captivant !

Dans le premier tableau, la communication subtile des corps est mise en avant, tandis que dans le deuxième, le décor change complètement pour nous plonger dans l’ambiance d’une soirée rave. La danse est pleinement investie et crée une narration collective, offrant un espace sécuritaire et inclusif où les codes peuvent être déconstruits.

Cette danse nous montre réellement les aspects de la vie, de ce que la société et la vie commune peuvent entraîner chez les gens. La notion de l’abandon et de la dégradation sociale est abordée dans le troisième tableau.

La musique joue un rôle central et l’électronique expérimentale peut susciter des réponses émotionnelles intenses. C’est une façon magique d’accéder à des émotions profondes.

Cette expérience captivante nous plonge dans la réalité du monde. Pour autant, cette danse n’est pas forcément très simple à comprendre. Chaque interprétation est bien différente des autres.

Une expérience libératrice et humaine !

Juliette N.

 

Andrea Peña, jeune artiste colombienne, met en scène un spectacle de danse, où l’imagination est devenue réalité, où un futur proche et dystopique prend place ; un lieu où robots et humains sont confondus.

La représentation est divisée en plusieurs parties. On y voit des individus contrôlés par un robot, puis peu à peu des humains cherchant à se libérer de son emprise.

Chaque partie transmet un message différent par la danse, accompagnée de musique et de chant : chant et danse, ici, sont liés. Le chant est comme une corde de sauvetage qui retiendrait les danseurs d’une chute dans l’emprise totale du robot. On y perçoit peu à peu, dans un crescendo musical, la libération des danseurs.

Cette pièce représente artistiquement notre société, de plus en plus absorbée dans la technologie. Elle nous sensibilise, en nous faisant prendre conscience de la mainmise, qui, petit à petit s’effectue sur nous par la technologie et la dépendance qu’elle y provoque.

Ce spectacle est captivant, il suscite la réflexion par la contemplation. Je le recommande vivement !

Italo D.

 

6.58: Manifesto, du robot vers l’humain.

6.58 : Manifesto écrit par Andrea Peña et en ce moment présenté au Carreau du Temple est un spectacle divisé en trois parties. Dans la première, on y voit 6 danseurs contrôlés par une voix numérique, qui va doucement s’effacer pour laisser place à plus d’humanité de la part des danseurs qui vont découvrir leurs corps, la sensualité et les émotions, passant de l’amour à la colère et finalement à l’apaisement. A la fin du spectacle les danseurs sont libres de leurs mouvements, la voix ne les contrôle plus. Par l’apparition d’une soprano humaine, qui va contraster avec la voix générique du début, ils sont devenus humains. Malgré le fait qu’il n’y ait pas de texte, l’ensemble du spectacle est très facilement compréhensible, ce qui offre la possibilité à tout le monde de pouvoir apprécier le spectacle.

Ce spectacle est en relation avec nos sujets de société actuels, concernant les intelligences artificielles et c’est pourquoi aller voir ce spectacle est très intéressant.

A voir !

Mélodie B.

 

6.58: Manifesto est un spectacle créé en 2018 par Andrea Peña, artiste colombienne. Lors de ce spectacle, nous avons pu observer, en plusieurs parties, 6 danseurs qui nous ont transmis par des gestes saccadés et robotiques l’importance des technologies dans notre société et à quel point se rattacher à l’humain est important.

On peut ressentir dès les premières minutes une ambiance sportive orchestrée par une voix métallique.

Lors d’une seconde partie, nous pouvons apprécier la fluidité qui s’est installée dans les mouvements des danseurs, qui bougeaient en n’oubliant aucun membre de leur corps. On en comprend que l’importance du vivant est mise en avant.

Pour une troisième partie, mise en scène avec une chanteuse au chant d’opéra, les danseurs se sont dénudés petit à petit comme pour rappeler que le corps humain est inévitablement présent. Nous pouvons comprendre que les danseurs représentent des robots puis en une heure ceux-ci s’humanisent.

Ce spectacle fût surprenant, de par le fait que les danseurs se dénudent et s’affirment au yeux de tous, mais le message est beau et très bien transmis.

Maëlle HB.

 

6.58: Manifesto est une performance divisée en trois tableaux. Conçue en 2018 par l’artiste Andrea Peña, la pièce met en lumière l’importance de l’amour, de la solidarité et de l’humanité dans un monde saturé de technologie qui sépare les Hommes.

Six danseurs sont présents sur scène. Au départ, une atmosphère d’éveil intense et sportif est instaurée accompagné d’une bande son avec une voix robotique. Progressivement, les danseurs, au corps sculptural et de plus en plus animé, transforment leurs pas saccadés en une danse séduisante et sensuelle. Le dernier segment, accompagné pas une soprano, accompagne la transformation des automates devenus semblables aux humains.

Bien que la mise en scène semble d’abord troublante, elle devient vite intéressante, originale et profonde.

Camila P.

 

6.58: Manifesto est un spectacle triptyque dans lequel on se reconnecte avec l’humain d’une manière assez spéciale.

Au départ, les six danseurs dansent de manière très ordonnée presque comme des robots. En effet, dès le début, l’ambiance est sombre malgré une lumière éblouissante. On comprend alors qu’on est dans une scène  d’entraînement sportif et que les danseurs sont sous les ordres d’une voix robotique.

Puis ils vont commencer à se libérer, briser les barrières qui leur étaient données. La lumière va commencer à s’atténuer et devenir bleue. Leur danse devient beaucoup plus sensuelle et ils brisent notamment les codes en se dénudant.

La dernière partie est très troublante. Là, on retrouve une lumière beaucoup moins lumineuse, un peu tamisée dans les tons orange. Il y a une voix angélique d’une femme que l’on a pas vu auparavant et qui va amplifier l’humanisation de ces personnes qui étaient dirigées par beaucoup de dictats au début du spectacle. Au début, ce spectacle était assez ambigu et troublant, mais la seconde partie et notamment le jeu de lumière qui montre comment ces danseurs se libèrent des dictats et des barrières qui les entouraient a été très réussie.

A voir !

Violette M.

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