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Style : Théâtre sans paroles
On aime : #décor #jeud’acteur #poésie
En deux mots : Reprise d’un spectacle vu et aimé dans la jeunesse du metteur en scène. Souvenirs pleins de poésie et d’humour
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Théâtre Monfort / 106 rue Brancion, 75015 Paris
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques
Texte Mladen Materic mes Aurélien Bory et Mladen Materic
Vu par Eden A.
Souvenir d’enfance
C’est une revisite de la pièce de théâtre de Mladen Materic Le ciel est loin la terre aussi. Lorsque Aurélien assite à cette pièce en 1994, il tombe sous son charme et décide de la remettre en scène pour nous, mais à sa manière. Il garde les mêmes décors et même les comédiens d’origine ! Cette pièce met en scène un couple dont on suivra l’histoire tout du long avec les bons et les mauvais moments de la vie.
Ce spectacle a une réelle aura qui nous tient en haleine pendant toute la représentation. Il a une grande puissance visuelle par une mise en scène qui représente au plus profond le côté artistique du metteur en scène. Bien que ce soit muet, il nous reste la vue et l’ajout a certains moments d’une musique de fond. C’est très intéressant de voir une pièce de théâtre muette car pour nous la définition du théâtre est quelque chose de raconté de vive voix. Le sol est recouvert de pleins de balle de ping pong, ce qui rend la prestation des comédiens presque comique et très filaire. A chaque instant ils risquent de tomber. Bien qu’il y ait une certaine comédie, on ressent une mélancolie très persistante par l’histoire touchante que l’on arrive à déceler des deux personnages. Le lien de la famille et la transmission des connaissances et du savoir sont mis en avant et il y a une partie intensément poétique qui nous marque à la sortie du théâtre. Que reste-t-il… ?
Un spectacle très beau ! A voir !
Vu par Léo S. (une perception plus négative du spectacle §)
Je me souviens : de belles images sources de réflexion
Le spectacle parle-t-il de la vie la montrant comme dénuée de sens ? On peut en effet se questionner sur le rôle de cette image avec les boules de ping-pong qui peuvent directement représenter les vies humaines.
Puis le spectacle nous plonge dans un couple style années 50. Cette partie est assez longue et, bien qu’intéressante, elle ne s’insère pas bien dans le spectacle. Peut-on interpréter que le couple va au paradis à la fin ? Ce paradis serait-il une répétition de la vie, montrant ainsi un cycle en vain ?
La fin est quant à elle plus réussie et de belles images refont surface.
Pour conclure, ce spectacle montre de belles images avec des questions philosophiques assez ouvertes mais il comporte des longueurs et l’ennui peut gagner les spectateurs.