Style : Théâtre contemporain
On aime : #réflexion # engagement #jeu
En deux mots : Une dystopie à la fois intéressante et comique
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TQI (Théâtre des Quartiers d’Ivry) / 1 place Pierre Gosnat 92400 Ivry-sur-Seine
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques
Vu par Félix G. Jihane A. et Rafael B.
Texte et mes Charly Breton
Dans Dolldrums, les comédiens, quatorze élèves de la promotion sortante de l’École Nationale Supérieure d’Art Dramatique de Montpellier et le metteur en scène créent un environnement particulier, une science-fiction dystopique parlant de délinquance juvénile et de violences policières qui est à la fois intéressante et comique.
La pièce raconte l’histoire d’un gang d’adolescents, bien décidés à se débarrasser des adultes, qui élabore une stratégie pour les contraindre à régresser jusqu’à l’enfance. Ainsi l’auteur et metteur en scène interroge la puissance, aussi onirique que dangereuse, d’une jeunesse livrée à elle-même.
Dans cette pièce, Charly Breton parvient à parler de la jeunesse d’aujourd’hui avec de jeunes acteurs talentueux en nous donnant un reflet de notre monde, courant à sa perte et obnubilé par la consommation et le plaisir instantané, avec humour.
Une belle pièce qu’il ne faut pas hésiter à découvrir.
Felix G.
Dolldrums, un Peter Pan totalement décadent.
On nous montre là l’histoire d’un gang de jeunes enfants suivant un culte de poupées qui sont prêts à tout pour ne pas vieillir et cela même s’ils doivent exploiter des personnes âgées.
Entre parodie de comédie musicale, effets sonores à la Mario Kart et culte du chibre d’or, cette pièce nous offre un vrai bazar comique et totalement décalé avec des personnages qui nous font douter de leur santé mentale.
Avec un groupe de rock tout aussi bizarre et mystérieux que ce désordre comique, cette pièce ne laisse clairement personne indifférent, tellement, que les fous rires sont parfois plus entendus que le spectacle lui-même.
Une comédie indécente mais intrigante signée Charly Breton à voir et à revoir au TQI !
Jihane A.
Dolldrums de Charly Breton, met en scène des adultes transformés en poupées auxquelles des adolescents vouent un culte étrange, comme si ces poupées devaient vieillir à leur place. Citons la difficulté de grandir dans un monde au déclin annoncé où le désir ruiné par la consommation se retourne contre lui-même. On assiste aux dérives d’une société où la jeunesse livrée à elle-même s’adonne aux pulsions les plus folles.
Rafael B.