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© Julie Glassberg
Style : Seul en scène
On aime : # Emotion # performance
En deux mots : Le parcours d’un enfant né sous X
Y aller
Théâtre 13 Glacière / 103A boulevard Auguste-Blanqui, Paris 13
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques Vu par Rafael B.B, Pablo P. et Léo S.
Texte, mes et jeu Nicolas Petisoff
Une autobiographie captivante
Parpaing c’est un récit autobiographique qui raconte l’histoire d’un secret de famille et des souffrances provoquées par des mensonges et non-dits. Il nous invite à s’aimer soi-même, tel que l’on est, et à aimer les autres, tels qu’ils sont. Nicolas Petisoff nous bouscule en passant par toutes les émotions d’un enfant qui reconstitue son identité biologique et en s’assumant. Il transmet ces émotions depuis la scène, où sur l’écran derrière lui, défilent les films d’archives de sa vie, dans une mise en scène simple et avec un musicien qui l’accompagne tout au long du spectacle. Parpaing est de ces performances où l’artiste livre ses émotions avec intensité sur scène. Puissant et parfois poignant, le spectacle déborde de vitalité, d’émotions et de moments comiques.
Un spectacle qui parle à tout le monde ! A ne pas manquer ! Rafael B.B.
Un seul en scène (accompagné d’un musicien) plein d’émotions
Ce solo autobiographique nous offre une perspective assez intime sur l’histoire de l’auteur, de son enfance dans une famille adoptive assez compliqué (en partie à cause de son père adoptif) jusqu’à la découverte de sa famille biologique à l’âge adulte. La performance de Nicolas Petisoff est très remarquable. La mise en scène, accompagnée de musique live et de vidéos, jouée par un musicien équipé d’instruments crée une atmosphère immersive qui nous plonge pleinement au sein de sa vie. Parpaing est donc une œuvre théâtrale puissante et personnelle, offrant une réflexion profonde sur les questions d’identité et d’appartenance qu’il faut découvrir. Pablo P.
Dans la pièce très intimiste Parpaing, Nicolas Petisoff nous offre le récit de sa vie entre acceptation de son homosexualité, décalage du vrai et du faux dans son adoption, et ode au théâtre.
Nicolas Petisoff choisit dans ce spectacle une mise en scène épurée pour être au plus près du public. En effet le plateau n’est pas occupé par des accessoires inutiles ou un décor. Ce choix est réussi dans un spectacle traitant d’un thème si sensible. On est totalement avec le comédien, on l’écoute réellement, on n’st pas déconcentré par d’autres objets. Le plateau presque nu est donc un choix judicieux pour transmettre au mieux son émotion. On entend parfois que la mise en scène symbolique est la mise en scène de la pièce sensible, mais ici Nicolas Petisoff prouve habilement que ce n’est peut-être pas là qu’il faut chercher. C’est en étant constamment en contact avec le public qu’il nous donne des réponses sur comment transmettre l’émotion. Constamment en contact avec le public et également constamment dans le moment présent. On ne sent pas le comédien bloqué dans sa conscience pendant le spectacle. Non il ne suit certainement pas la méthode de Stanislavsky pour transmettre son émotion, et plus largement il ne semble suivre aucune méthode pour jouer, il se contente d’être avec nous, de vivre le moment présent avec le public tout en se remémorant des passages parfois complexes de sa vie, et c’est amplement réussi. Ainsi pour transmettre l’émotion Nicolas Petisoff choisit le contact avec le public et ce public est totalement avec lui .
Si la scénographie est simple elle ne reste pas pour autant inintéressante. Un écran derrière le comédien est relativement bien utilisé pour projeter différentes images/textes chers au comédien. Par ces images/textes projetés sur scène le public accède à son imaginaire, peut-être ineffable. Cet écran peut donc être vu comme véritable « carnet de bord » de Nicolas Petisoff. Ces expressions autres que par le jeu sont très appréciables.
Enfin la présence d’un régisseur/musicien sur scène rythme le spectacle et permet de soutenir le comédien dans cette éprouvante épreuve.
Berf, un spectacle touchant et réussi. A voir ! Léo S.