Style : Tragédie
On aime : #mise en scène # jeu d’acteur
En deux mots : Au cœur de la tempête et de la magie shakespearienne
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Théâtre du Voyageur / GARE SNCF – Quai D, 34bis Av. de la Marne, 92600 Asnières-sur-Seine
Facilement accessible par la Gare Saint Lazare
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté
Nos critiques
Texte Shakespeare mes Chantal Melior
Vu par
La tempête s’abat sur le navire du Roi de Naples en pleine Méditerranée. La violence que la mer leur fait subir a été invoquée par Prospero, magicien et ancien Duc de Milan qui fut trahi et perdit sa terre et son titre. En usant de la magie, Prospero et son esprit Ariel vont se jouer des naufragés du bateau alors perdus sur l’île déserte et exil de Prospero pour asservir sa vengeance. Parmi les naufragés se trouve le frère de Prospero, Antonio et qui est surtout celui qui lui a tout volé. En se jouant de lui et des autres il nous permet ainsi d’assister aux scènes comiques de leur idiotie et de leur perfidie inutile. La mise en scène du plan de Prospero, se trouvant toujours non loin de la scène, crée une mise en abîme qui nous permet de rentrer dans la profondeur des pensées et actions des personnages et de leurs enjeux.
Par une mise en scène encerclant le spectateur nous entrons dans le monde magique, brutal et envoûtant du grand manipulateur Prospero et de ses tours. Ses tours magnifiquement orchestrés par le charmeur esprit Ariel nous envoûtent et nous font entrer dans un monde extraordinaire. Tout y est pour nous envoûter. L’environnement que crée Prospero grâce à Ariel façonne notre vision et ainsi nous plonge dans un monde fantastique. Les danses et chants de flûte nous poussent encore plus dans notre fascination.
Le cadre intime que nous offre le théâtre nous permet de nous saisir de la pièce personnellement rendant la pièce encore plus profonde. Qui plus est, le jeu des acteurs est superbe tant il rend les personnages remarquables et spéciaux.
Quant à la fin, elle n’est pas du tout ce à quoi l’on s’attend surtout lorsque l’on connaît les vengeances shakespeariennes à l’instar de celle de Hamlet. Mais je ne vous en dis pas plus!
La Tempête de Shakespeare, une magnifique mise en scène et adaptation de Chantal Melior assistée de François Louis. À voir au Théâtre du Voyageur !
Jihane A.
La Tempête de Shakespeare, un spectacle intriguant mis en scène par Chantal Melior au Théâtre du Voyageur.
Sur une île perdue en mer Tyrrhénienne, l’ancien Duc de Milan et sa fille vivent en exil. Trahi par son frère, ce dernier est banni et devient mage sur son île, terre d’esprits et d’illusions. Alors que le navire du Roi de Naples passe à proximité, le duc Prospéro le fait échouer dans une terrible tempête. S’y trouvaient le prince, le frère du roi, et le frère du duc, qui l’a trahi il y a bien des années. Alors que chacun de ces personnages découvrent avec horreur et émerveillement les mystères de cette île, Prospéro travaille dans l’ombre afin de se venger. Il parvient toutefois à pardonner ceux qui l’ont jadis trompé, et à fiancer sa fille au prince de Naples, dans une belle scène de dénouement.
Sur une scène simple, pourvue d’une coursive latérale, les comédiens donnent vie au paysage mi-réel mi-imaginaire de l’île. Des moments comiques ponctuent la pièce de légèreté, et une utilisation de la musique la vivifie davantage. D’autre part, la pièce repose sur de nombreux accessoires, tantôt surprenants, tantôt comiques, dont l’introduction apporte toujours de nouveaux éléments sur scène. Toutefois la vraie force du spectacle réside dans la prose de Shakespeare, qui dépeint un récit mélangeant vengeance, magie et merveilleux médiéval. Rappelant presque Hamlet, le texte insiste sur la nécessité que chaque personnage soit à la place qui lui appartient, comme c’est le cas pour le duc et pour Hamlet. Ainsi, au détour d’une réplique, les comédiens déploient un langage aussi beau que l’île est merveilleuse.
À voir !
Erwan D.
Une tempête de mystère au Théâtre du Voyageur.
La tempête raconte le récit quelque peu étrange et intriguant du duc de Milan, Prospero, assoiffé de vengeance depuis qu’il a été exilé et déchu, trahi par son frère Antonio. Grâce à ses livres, il développe une capacité de magie et a à son service deux génies Ariel et Caliban. La pièce commence in medias res, nous plongeant directement dans le titre : la tempête. Provoquée par Ariel, ses victimes, le roi de Naples, son fils et Antonio, s’échouent sur l’île du duc de Milan. Usant de sa magie et de l’illusion, Prospero fait subir aux personnages diverses épreuves destinées à les punir de leur traitrise. La pièce se terminera par une fin heureuse, Prospero se réconciliant avec son frère et le roi qui finit par marier sa fille avec le fils du roi. Pour la touche finale, Ariel et Caliban seront libérés et Prospero renoncera à la magie pour retrouver son duché.
La pièce commence brutalement, nous tenant en haleine dans une tempête qui nous entoure de toute part. Le décor minimaliste n’enlève rien au charme de la pièce et ajoute une certaine atmosphère secrète et chaleureuse. Quoique certains passages un peu longs de l’histoire puissent quelque peu ennuyer le spectateur, notre intérêt est vite piqué par l’incroyable Ariel, vif et charmeur. Sa prestation illumine la pièce et ajoute les quelques étincelles qui y manquaient parfois. Mêlant confusion, comique et amour, le tout est un assemblage harmonieux que je conseille d’aller voir. C’est une bonne expérience !
Une jolie pièce !
Nora T.