Des jeunes et des lettres

Florilège des Coups de cœur DJL des Grands prix de littérature dramatique 2022

  

« Histoire poignante, très touchante. Récits de vie oubliés et indispensables. »
« De l’enthousiasme à gauche, de la mélancolie à droite et au centre de la colère sur fond de paroles claires, puissantes. »
« Leur histoire est inspirante et on se demande comment elles font pour continuer à avancer malgré tout ce qu’elles ont traversé. »
« J’ai aimé comment ces trois sœurs se racontent avec autant de ressemblances et de différences dans leurs façons de faire, de voir le monde et dans leurs parcours.é
« Les différents points de vue des trois sœurs donnent un effet très fort puisqu’on voit leur différents avis sur les mêmes personnes et les différents traitements qu’elles ont reçu de ces mêmes personnes. »
« C’est une pièce qui est crue et explicite mais transcendante, poétique et pleine d’une sorte de douceur. »
« Le choix du format de la confession, ou plutôt celui de l’absence de dialogue, participe habilement à la naissance de l’émotion : on sent que ces personnages peuvent se raconter et sont entendues comme pour la première fois. »
« L’histoire m’a énormément touché et intéressé. J’ai été très ému plusieurs fois durant la lecture, étant donné que j’ai reconnu en Iran certains traits du Pakistan, où j’ai de la famille. L’Iran m’a toujours semblé comme une terre voisine, de laquelle je comprends à peu près la langue, et j’ai par conséquent toujours ressenti une colère froide envers ce régime, dont ce livre m’a fait percevoir toute la cruauté. Les sujets de la liberté religieuse, des droits des femmes et de la démocratie se lient ici parfaitement, et, surtout au regard des révoltes qui ont lieu en ce moment, m’ont permis de prendre conscience des réalités en Iran. Le régime Iranien est ici dénoncé avec une hargne subtile, ou au contraire affichée, mais son horreur est surtout décriée par le sentiment d’indignation et de révolte qu’il a pu faire monter en moi. »
« L’histoire m’a beaucoup touché même si j’ai été mal à l’aise aussi quelques fois. Le thème est dur et ont peut faire directement le lien avec ce qu’il se passe en ce moment même en Iran. La
condition des femmes, comment elles sont traitées, la place qu’elles ont dans cette société est
révoltant et on ne peut que se sentir impuissant devant tant de cruauté. Mais cette impuissance nous permet de nous questionner plus en profondeur de ce que l’on pourrait faire, afin de faire cesser ces tortures et aider les personnes qui les subissent. Il y a aussi la notion de comment la jeunesse va/ peut réagir. Si la « nouvelle génération » se délie de cet endoctrinement, si elle se pose les bonnes questions, si elle pourra peut-être faire bouger les choses. »
« Si j’avais à citer des figures de femmes inspirantes, j’aurais choisi ces trois-là sans hésiter. »

 

« Chouette lecture pour aller en cours le matin, ça donne le sourire.
On prend moins les jeunes pour des êtres passifs qui doivent être formés, autrement dit pour des cons que l’on n’écoute pas. »
« Le langage à la fois enfantin mais très mature des personnages était plaisant et touchant. »
« J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Ibrahim car c’est celui auquel je m’identifie le plus. Sa vision de voir les choses, comment il parle de la religion, de son père, etc… »
« J’ai beaucoup aimé le passage où Ibrahim parle à son père parce que je me suis reconnu en lui. »
« J’aime beaucoup le principe de l’histoire, on peut tous se voir dans nos devoirs en groupe quand on était petits et dans mon cas aussi dans mes dernières années d’études. J’adore les personnages de cette histoire et leurs différents tempéraments, langages, réactions. J’ai adoré particulièrement le travail sur les gaulois qui parlent arabe. »
« La réappropriation de l’histoire de France m’a semblé judicieuse pour une pièce jeunesse. Elle a été écrite avec simplicité et humour.
Je pense que l’auteur a cherché à questionner l’identité des personnages face à leur(s) pays et à leur(s) histoire(s), mais aussi la vision que l’on se fait du passé d’une nation. »
« Il me semble très important d’aborder l’Histoire de France avec un public plus jeune, de souligner qu’il y a des histoires, de ne pas oublier comment l’histoire des « vainqueurs » peut prendre le pas sur l’histoire des « vaincus », de rappeler comme l’Histoire peut être manipulé et n’est jamais vraiment neutre. »
« Amine Adjina nous offre des représentations qui nous manquent : Une jeune fille Vercingétorix rebelle, prête à remettre en cause le système scolaire astucieusement, un jeune homme, enfant d’immigrés qui met en parallèle nos ancêtres les gaulois et ceux qui n’ont pas l’image du bon français, un père musulman curieux et impliqué dans les activités de son fils même quand cela implique du maquillage et une amitié complice sans romance entre une fille et un garçon. »