Style : Danse contemporaine
On aime : #energie
En deux mots : Un solo présentant la divinité africaine Mami Wata
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Carreau du Temple
Nos critiques
Chorégraphie Betty Tchomanga
Vu par Rafael B., Léo S et Pablo P.
Mascarades, un solo interprété et chorégraphié par Betty Tchomanga.
Elle réalise une danse intense et pleine de pulsations frénétiques sur une estrade avec le corps recouvert de peinture noire. Au long du spectacle, elle grogne, grimace et saute sans s’arrêter, des sauts verticaux qui évoquent plaisir, désir et animalité. Betty Tchomanga représente Mami Wata, divinité ou monstre des eaux troubles, mi-femme mi-poisson de par son apparence et comportement inquiétant. À travers ce solo à l’énergie magnétique, Betty Tchomanga, insaisissable, fait surgir une multiplicité de présences, aussi sensuelles que menaçantes.
Un spectacle déroutant !
Un spectacle avec de bonnes idées mais extrêmement répétitif.
La danseuse nous propose un solo effrayant et original. Peut-on croire que le spectacle parle de l’exorcisme ? On peut le penser avec ce rituel qui rappelle un certain style de danse africaine. Les gestes sont saccadés et répétitifs. Le spectacle ne nous propose rien de différent puis au bout de 30 min la danseuse se lance dans un procès anti souffrance animal. Ce procès est réalisé grâce à un chant qui pourrait trouver son registre dans le style rap. Le rap est, également, bien réalisé mais dure un peu longtemps à mon goût. Peut-on voir dans cette remise en question de la société une forme d’anarchisme, le spectacle nous décrivant un personnage marginal ?
Enfin le spectacle aboutit sur de la danse.
En conclusion, ce spectacle est dérangeant pour le spectateur, mais c’est le but. Les mouvements témoignent d’une maîtrise parfaite du corps. Le chant est, également, très bon. Néanmoins le spectacle reste très ennuyeux de par ses répétitions.
Un solo de Betty Tchomanga assez intense et extravagant.
Cette pièce met en scène un monstre insolite des eaux troubles animé par des pulsions irrépressibles, elle gesticule sans arrêt pour faire surgir un désir divin en elle, elle grimace, grogne, rebondit….. Pendant ce spectacle, elle danse continuellement sous forme de sirène sexuelle attirante et terrifiante et elle va même porter un discours qui vise l’écologie et les questions des colonies.