Le rameau d’or au CNSAD

Le rameau d’or au CNSAD

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Écrit et dirigé par Simon Falguières Collaboration artistique Lolita de Villers
Atelier des étudiants de 3ème année du CNSAD (Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique)

Vu par Sara B.

Un des premiers spectacles de 4 heures auquel j’ai assisté, et j’ai à peine vu passer le temps !
La mise en scène de la pièce Le Rameau d’Or est très drôle, avec notamment la rupture constante du « quatrième mur » lorsque Dionysos, le dieu du vin et de l’excès, s’adresse directement au public et le fait rire.
La pièce raconte tout d’abord le retour de Perséphone parmi les Dieux de l’Olympe, puis, lorsque celle-ci décrit aux autres dieux les événements atroces se déroulant dans les Enfers, avec l’arrivée de très nombreuses personnes, la tête sous le bras, écrivant le nom du guerrier Minai dans le sable, alors commence le récit par Orphée du personnage de Minai en méta théâtre.
Le spectacle comprend une vraie recherche des costumes et des décors, par exemple, le rideau, la nappe du banquet et certains habits blancs d’un premier entracte plus joyeux, deviennent teintés de noir dans un second acte plus sombre.
Pa ailleurs, j’ai beaucoup apprécié le jeu de la comédienne Olenka Ilunga interprétant le rôle de Lamia, la mère de Minai et de son petit frère Elio, puisque la tristesse, la haine et le désespoir sont très justement représentés, et impactent le spectateur qui s’émeut lorsque ses deux enfants s’en vont à la guerre, ou lorsqu’elle apprend la mort de son fils Elio qu’elle croyait voir en visions.
La fin qui se déroule cette fois-ci durant l’époque moderne, est parfaite pour montrer la malédiction qui a pesé sur l’histoire de Minai, une histoire qui est vouée à se reproduire.

  © RAYNAUD DE LAGE

D’autres retours…

« Merci de nous avoir proposé d’assister au Rameau d’or, c’était merveilleux. J’ai été emporté et j’ai adoré tous les thèmes abordés de la famille, de la mort, de la transmission des histoires. Ça valait vraiment le coup d’être vu. » Sofia

« La première partie nous a paru très créative avec une utilisation symbolique des couleurs de costume et des jeux de lumières grâce auxquels les mots ne sont plus nécessaires pour exprimer un sentiment. Avec peu de moyens, les metteurs en scène ont réussi à créer tout un univers dans lequel nous nous plongeons tête la première grâce notamment à la disposition de la scène (les sièges du parterre étant condamnés par une planche en bois qui vient prolonger la scène au centre des spectateurs). L’incorporation des éléments décoratifs et pratiques du théâtre (peintures sur les murs et rideau) à la pièce nous a paru très intelligente et a pu compléter le jeu entre spectateurs et acteurs. En revanche, la deuxième partie nous a semblé trop longue et sans grand apport d’un point de vue scénographique et narratif. » Ninon et Lilou

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