Sur tes épaules au Théâtre Silvia Monfort

Sur tes épaules au Théâtre Silvia Monfort

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Style : Danse contemporaine
On aime : #chorégraphie  #message
En deux mots : une chorégraphie forte sur le thème de la féminité

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Théâtre Silvia Montfort / 106 rue Brancion 75015 Paris
Tarif : Billetterie / Pass culture accepté

Nos critiques

Vu par Lena H, Emily S, Faryal A, Pauline M, et Lou M.

Chorégraphie par Nawal Aït Benalla

Sur tes épaules est un puissant et émouvant récit de la femme dans la société, de toutes les femmes comme une union, de leurs différences et points communs qui rappelle l’individualité de la féminité, que l’on ne peut cataloguer.

Sur le rythme parfois effréné de tambours, de bruits métalliques répétitifs, de paroles de femmes, la chorégraphe Nawal Aït Benalla de la compagnie La Baraka a posé les mouvements de sept danseuses qui excellent dans leurs danses seules comme en groupe.

La chorégraphie alterne entre frénésie et souplesse, force et vulnérabilité, courage et crainte. Si les danseuses semblent forcées à adopter une cadence robotique et déréglée au début du spectacle, à se mouvoir sans cesse de la même façon en suivant les sons de machines ou en tournant dans une ronde qui peine à se briser, elles sont ensuite émancipées et exaltées. Le bruit des mains, des pieds, remplace celui des tambours, et devant l’arrière-plan bleuté et dans un silence libérateur, le groupe à l’unisson soutient l’individu. Jamais une femme ne tombe sans n’être relevée, les femmes se réconfortent, se réparent, et repartent de plus belle.

Avec son message fondamental et son interprétation qui ne peut vous laisser insensible, Sur tes épaules est un spectacle magnifique qu’il serait dommage de manquer !

Lena H.

 

« On ne naît pas femme, on le devient ».

Sur tes épaules est un spectacle de danse composé de 7 danseuses, chorégraphié par Nawal Aït Benalla au Théâtre Silvia Monfort du 4 au 8 octobre 2023.

Ces danseuses interprètent avec leur corps ce qu’elles ressentent de manière forte et ardente : leurs désirs de liberté. On voit que chacune de ces femmes au profil varié s’affirme à travers cette danse et s’accepte telle quelle en bousculant tout préjugé de la société. J’ai bien aimé la scène qui était sobre, il n’y avait qu’un fond lumineux bleu. Chaque danseuse avait un haut noir et un pantalon de couleurs vives différentes comme du violet, orange, vert, jaune, bleu…De plus, elles utilisaient bien l’espace de la scène et dansaient de manière groupée mais aussi individuelle.

Un spectacle dynamique et expressif avec un message fort.

Emily S.

 

“Nous, les femmes, nous, la moitié de l’humanité, nous sommes mises en marche. Je crois que nous n’accepterons plus que se perpétue cette oppression” – Gisèle Hamimi
La définition parfaite de ce spectacle très révolutionnaire.

Le spectacle de danse de Nawal Aït Benalla a pour base la Femme, sans une présentation linéaire mais plutôt une présentation transversale à travers le temps. La chorégraphie fragmentée montre des traces de sociétés, les femmes dansent en boucle, dans des répétitions infinies, jusqu’à ce que l’une d’entre elles casse cette tendance, pour que d’autres puissent la suivre.

Le changement temporel se fait avec le changement de genre de musique, de musique extrêmement symphonique, à quelque chose avec une base de tambours. Je pense que le symbole de la liberté est montré par le fait d’enlever les couches de la société, les règles imposées en retirant les vêtements que les danseuses portent, par le changement de couleurs de leurs top de noir en blanc.

Pour conclure le spectacle de danse est novateur et a pour objectif de montrer que la boucle de la femme ne s’arrête que quand toutes les femmes s’unissent, à la fin quand les danseuses enlèvent leur top au moment où les lumières s’éteignent.

Faryal A.

 

“On ne naît pas femme, on le devient” – Simone de Beauvoir

Ce spectacle nommé “Sur tes épaules” est chorégraphié par Nawal Aït Benalla et joué au théâtre Silvia Monfort du 4/10 au 8/10/23.

Les 7 danseuses sur scène déploient une énergie artistique pleine d’ardeur qui nous transmet leur combat de tous les jours : une inégalité entre les hommes et les femmes. On y observe la femme vulnérable, forte, agressive,et sous toutes ses émotions. La chorégraphie des femmes est dès le début très robotisée et se transforme au fur et à mesure du spectacle en danse plus libre et « épanouie ».

Un spectacle plein de sens qui nous amène à réfléchir quant à nos combats du quotidien.

Pauline M.

 

Sur tes épaules est une chorégraphie qui évoque un message révélateur sur les femmes dans la société.

Sept femmes étaient sur scène, toutes vêtues d’un t-shirt noir, qui représente l’emprise des femmes dans la société et le mal être qu’elles vives quotidiennement, mais également toutes d’un pantalon de couleurs différentes, ce qui évoque la diversité des femmes dans le monde ainsi que le peu de libertés qu’elles possèdent, ce qui est aussi variés en fonction des foyers.

Au commencement de la pièce, les femmes dansaient sur des objets du quotidien, tels que le micro-onde, le balai, la porte qui s’ouvre et se ferme continuellement. Ces bruits sont liés aux activités dans lesquelles les femmes ont été emprisonnées et qu’elles ont à répéter chaque jour au sein de leur foyer respectif, des bruitages qui hantent le quotidien de beaucoup encore aujourd’hui.

Au d’une vingtaine de minutes, la musique classique débute jusqu’à la fin de cette chorégraphie. Cependant elle sera mélangée avec d’autres musiques diverses, des basses, orientales, pour représenter la diversité musicale avec les émotions qui suivent le cours de la pièce.

Ainsi à la moitié de la pièce, un discours féministe est prononcé, rejoint d’une seule femme se changeant de dos, en remplaçant son t-shirt noir par un blanc afin de montrer la délivrance, la liberté, le bonheur des femmes dans la société.

Cette pièce féministe évoque d’abord l’emprise des taches ménagères et du foyer qu’elles doivent tenir quotidiennement retranscrit dans les tenues ainsi que les musique, tout comme la délivrance qu’elles possèdent après un discours féministe.

Lou M.

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