Le souffleur au Studio Hébertot jusqu’au 15 février (lundi & mardi)

Le souffleur au Studio Hébertot jusqu’au 15 février (lundi & mardi)

Texte E.Vacca mes Paolo Crocco

Vu par Marion J., Alice L., Eden A., Carla L.C.; Nora T., Yasser H., Nina W

Le Souffleur, un spectacle enthousiasmant entre humour et poésie !

La pièce de Emmanuel Vacca est mise en scène par Paolo Crocco, seul sur les planches, il interprète le souffleur.

Le Souffleur raconte l’histoire d’Ildebrando Biribo souffleur de la première représentation mondiale de Cyrano de Bergerac au théâtre de la porte Saint Martin. Ce soir-là, le 28 décembre 1897, à la fin de la représentation, on le trouva mort dans son trou. Aujourd’hui, avec l’autorisation du « Grand Manitou » il revient sur terre pour nous livrer ses secrets sur sa mort, sa vie, sa vision du théâtre et sa passion pour le métier de souffleur. Personne d’autre que lui ne pouvait mieux interpréter ce qu’il était !
Le beau texte d’Emmanuel Vacca nous plonge dans le monde du souffleur qui nous conte son histoire et nous livre ses pensées sur la vie, la mort et le temps qui passe : un moment de philosophie entre la poésie et la drôlerie. C’est un bel hommage au métier de l’ombre.
Paolo Crocco n’ayant pas vu la pièce originale, laisse place à son imagination débordante pour recréer à sa manière le personnage du souffleur. Le fantastique et la magie nous tiennent en haleine tout au long du spectacle. Dès le début on est plongé dans le suspens lorsqu’il essaye de sortir de son trou (cercueil et trou du souffleur), on pense à une boîte magique. Il fait appel au grand Manitou pour revenir parmi les vivants. Il incarne la Mémoire sur scène, celle-ci prend forme humaine. Le personnage interprété par Paolo Crocco nous communique alors sa bonne humeur et son dynamisme.

Une excellente pièce, une interprétation remarquable : un vrai moment de plaisir !
Marion J.

Un spectacle qui vous fera rire et pleurer.

La pièce Le souffleur, d’après Ildebrando Biribo d’Emmanuel Vacca, est mise en scène et interprétée par Paolo Crocco.
Ildebrando Biribo, le souffleur de la première représentation de Cyrano de Bergerac, retrouvé mort dans son trou, revient sur terre pour nous raconter son histoire, sa vie, sa mort, et sa passion pour le monde du théâtre qu’il ne côtoyait que depuis son trou.
Cette pièce, à la fois drôle et émouvante, nous emporte loin de nos soucis, qui restent à l’entrée du théâtre. A partir d’un décor simple représentant de prime abord des coulisses, l’énergie du comédien et les jeux de lumières en font un lieu changeant : une scène de théâtre, puis la mémoire d’un acteur, le trou du souffleur, ou encore l’antre du grand manitou. La scène se transforme d’une seconde à l’autre, sous le regard captivé des spectateurs. Bien qu’un seul comédien soit présent sur scène, Paolo Crocco donne vie à une multitude de personnages qui dialoguent entre eux, tout en étant réunis dans le même corps. Son changement instantané d’attitude, de voix, de posture et de mimique, nous montre son talent, hérité de la Commedia Dell’arte. Avec son jeu dynamique et comique, il instaure une complicité avec le public dès les premières minutes, et brise ainsi le quatrième mur. Par son jeu, il nous amène à nous poser des questions sur le théâtre et ce qui est réel ou non, notamment dans la scène où l’on ne sait plus s’il improvise ou récite un texte. Paolo Crocco réussit le tour de force de faire rire et à certains instants de faire naître de vrais moments d’émotions et de poésie. La dernière réplique lors de la mort de Ildebrando Biribo, empruntée à Cyrano de Bergerac, nous laisse émus et touchés.

Une très belle mise en scène et interprétation ! A ne pas manquer !
Alice L.

Une histoire touchante à raconter.

La pièce dont je vais vous parler s’appelle Le Souffleur. Elle est mise en scène et interprétée par Paolo Crocco au Studio Hébertot.
Cette pièce raconte l’histoire d’un souffleur qui a été retrouvé mort dans son trou à la fin de la première de Cyrano de Bergerac. Il revient parmi nous, sur scène pour se livrer et nous montrer sa passion pour le théâtre. Paolo Crocco qui interprète Ildebrando Birbidò (le souffleur) est seul sur scène durant toute la pièce. Ce spectacle est en forme d’hommage à ces travailleurs de l’ombre.
Durant le voyage culturel, Paolo Crocco nous livre une partition pleine de poésie et d’humour. Il nous fait nous interroger sur le sens de notre vie dans le monde, sur les vies qui nous entourent. C’est une sorte de thérapie qui nous fait oublier durant une heure trente tous nos problèmes. Il nous fait voyager dans un tout autre monde, inconnu des mortels. Adam et Eve et même le « Grand Manitou » interviennent durant la représentation. Un art de faire d’une chose triste quelque chose de joyeux et philosophique. Certains textes connus du monde de la poésie et du théâtre nous sont proposés comme ceux de William Shakespeare « être ou ne pas être », ou encore de Molière, et aussi beaucoup d’autres. Un magnifique conte ou s’enchaînent tristesse et joie. Une interprétation qui nous laisse sans voix. Un décor et un jeu de lumière extraordinaire qui met en avant le jeu d’acteur incroyable du comédien. Une immersion complète.

A voir absolument !
Eden A.

Le Souffleur est une pièce de théâtre qui laissera vos problèmes de côté le temps d’un sablier ! Une histoire touchante d’un métier oublié, conté avec poésie et humour.
C’est l’histoire d’Ildebrando Biribó qui , le 28 décembre 1897 fut le souffleur de la première mondiale de Cyrano de Bergerac. Ce soir-là, à la fin de la représentation, on le retrouva mort dans son trou de souffleur.
Le temps d’un sablier qui s’écoule, Ildebrando raconte son histoire avec poésie et humour, l’histoire d’un homme passionné par le théâtre et son métier, un homme de l’ombre devenu obsolète. Il a tout fait pour revenir nous dire ses secrets : sa mort, sa vie et sa passion pour le théâtre, en demandant au «Grand Manitou» de le laisser redescendre sur terre.
Paolo Crocco, qui interprète extrêmement bien ce personnage amoureux du théâtre, nous a confié que « le décor représente des éléments de théâtre, comme si Ildebrando revenait de l’ombre » : un portant de costumes, une grande malle en bois… .

Voir ce spectacle est une très bonne manière de commencer l’année 2022 ! On en sort avec le sourire ! Je vous le conseille grandement et il faut vous dépêcher car Ildebrando Biribó quittera bientôt le parquet du théâtre Hébertot, le 15 février 2002 !
Carla L.C.

Au studio Hébertot, le Souffleur souffle le texte.
La pièce Le Souffleur d’Emmanuel Vacca est mise en scène par Paolo Crocco.
On suit la vie d’Ildebrando Biribo raconté par son fantôme. On voit passer son enfance, sa révélation à être souffleur et sa mort. Deux conseils : révisez vos répliques préférées de Cyrano de Bergerac et profitez-en !
Cette pièce est tout simplement délicieuse, aussi profonde que légère ! Le décor, simple et réconfortant, nous plonge dans les coulisses d’un théâtre que la plupart des gens ignorent. Aussi drôle qu’émouvant, l’acteur à travers son monologue et quelques interactions avec le public, vous fera rire et réfléchir même au sens de la vie. Nous retrouvons quelques accompagnements musicaux et des jeux de lumière. Le metteur en scène qui est aussi le comédien, Paolo Crocco se rendra attachant et bavard. Mais l’on ne s’en plaint pas !
Pas une seconde vous ne penserez à regarder votre montre !
Nora T.

Le souffleur, un merveilleux voyage dans le temps proposé par Paolo Crocco !

Le souffleur est une magnifique pièce de théâtre mise en scène et interprétée  en tout et pour tout par un seul comédien, Paolo Crocco, qui a su nous happer à l’intérieur de l’histoire de Ildebrando Biribo, souffleur dans les théâtres. Elle a été écrite par Emmanuel Vacca, qui aujourd’hui repose en paix. Dans Le souffleur, Ildebrando revient parmi nous, le temps d’un sablier, avec l’aimable autorisation du Grand Manitou, afin de nous raconter sa vie, son métier de souffleur, et, sa mort. Emmanuel Vacca rend hommage au métier de souffleur, aujourd’hui disparu, et à tous les souffleurs.
Durant l’heure et demie du sablier, l’ennui ne se fait jamais ressentir. Cette pièce de théâtre véhicule un message philosophique (et humoristique), empreint de tristesse.  Il nous fait nous interroger sur divers sujets, tels que le sens de la vie, la réalité du théâtre Le spectacle est à la fois poétique, émouvant, drôle et touchant, c’est un très beau voyage, à découvrir absolument. Paolo Crocco nous entraîne dans la découverte touchante de son personnage très attachant, Ildebrando Biribo. De plus, il arrive à faire vivre plusieurs personnages en même temps, qui cohabitent dans le seul corps de Paolo, en distinguant les uns des autres avec des changements de posture, de voix, et quelques fois à l’aide d’accessoire, comme un post-it pour faire une barbe.

A recommander à tout public : enfants, adolescents et adultes !
Yasser H.

Un comédien, un décor et une intrigue, pour une multitude de personnages, de lieux et d’actions.

Le Souffleur, pièce d’Emmanuel Vacca et mise en scène par Paolo Crocco, vue au Studio Hébertot, pour un moment à la fois dans, et hors, de notre temps.

Elle raconte, à travers le monologue d’Iledebrando Biribo, comment ce souffleur de la première de Cyrano de Bergerac en 1897 est mort dans son trou, puis avec l’accord du “Grand Manitou”, a pu revenir sur terre pour conter une dernière fois son histoire et rendre hommage à ce métier disparu et à l’amour du théâtre, le temps d’un sablier. Après avoir “botter les fesses de nos angoisses” ce personnage nous livre, intimement, avec humour et poésie, sa passion qui consiste à “rendre sa mémoire au comédien quand elle disparaît”.

Ainsi, l’éblouissante interprétation de Paolo Crocco, qui a su jouer et mimer, pour mêler et entremêler les différents rôles, auxquels je n’ai eu aucun mal à m’attacher, m’a le plus impressionnée. Son utilisation de tout l’espace était époustouflante, et il pouvait un instant se trouver dans un coin de la scène, puis celui d’après à l’autre extrémité. C’est d’ailleurs ce même espace, occupé par un décor de coulisses, qui fut éclairé par un sublime jeu de lumière réconfortante, accentuant l’esprit intimiste de l’histoire d’Iledebrando Biribo. Enfin, le texte est le plus souvent adressé à nous, spectateurs, et cette absence de quatrième mur est des plus agréables. Si le pari d’Emmanuel Vacca était de nous transmettre le bel héritage des souffleurs et sa passion théâtrale, alors il est entièrement réussi.

Un spectacle à la fois touchant et énergique, à voir ABSOLUMENT !

Nina W.

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